L’année 1933


La romance de Paris – Charles Trénet

Dimanche 12 novembre 1933

43 concurrents se retrouvent sous la pluie de novembre. Cognasson et Petit sont les deux challengers. Petit s’est fabriqué pour l’occasion son propre triporteur. C’est M. Boucheron qui donne le départ.

Robert Petit sur la ligne de départ

Dès le début, il y a des lâchés sur le quai de Grenelle. Cognasson attaque et laisse 20m entre lui et Petit dans le boulevard Lefebvre. Pavé et De Dooy suivent 100m plus loin, Pinçon est à 125m et Thuard à 150.

10h15

Un peu avant la Porte d’Orléans, qui est atteinte en 15 minutes, Petit rejoint Cognasson. La lutte est âpre entre Cognasson et Petit qui veut sa victoire.

Marcel Cognasson et Robert Petit

Ils passent la Porte d’Italie à la 21e minute, la Porte de Charenton à la 29e, la Porte de Vincennes à la 34e, la Porte de Bagnolet à la 40e.

Dans la descente du boulevard Sérurier, Cognasson plonge à toute allure. Même les cyclistes suiveurs sont lâchés.

La Porte de Pantin est passée à la 48e minute, mais les deux coureurs sont toujours ensemble. C’est là qu’un accrochage entre les deux coureurs scelle le sort de Cognasson. Il se retrouve avec une roue qui danse la béguine. Petit file sans être inquiété.

Robert Petit

Petit a 50 secondes d’avance à la Porte de la Chapelle et finit la course avec 2 minutes et demi d’avance.

Robert Petit dans la dernière ligne droite
Robert Petit passe la ligne d’arrivée

Robert Petit sur son triporteur Petit, est premier avec 1h 26m, 2e Marcel Cognasson (1h 28), 3e William De Dooy (1h 39m), 4e Maillard (1h 43m), 5e Bonnaud (1h 43m), 6e Pinçon, suivent Thuard, Pavé, Beringue, Bien, Bourdin, etc…

« Je la désirais, celle-là ! » s’exclame Petit après son arrivée « Enfin, ça y est. Dommage que Cognasson ait été accidenté. »

Robert Petit

19321934

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